14 Commentaires

La démonstration est implacable, bravo !

En tant que petite du storytelling (pas tant que ça en vrai, mais c'est ma faute aussi, je n'ai jamais été active sur les réseaux et j'ai toujours bossé en sous-marin jusqu'ici), c'est l'un des premiers trucs que je dis à mes clients qui me parlent d'authenticité marketing. Je crois qu'il n'y a pas plus antinomique. ^^

Poster sur les réseaux, et encore plus sur LinkedIn, nous force inexorablement à ne pas être authentiques. Et puis c'est quoi l'authenticité de toute façon ? Je ne suis même pas sûre d'être toujours "authentique" en privé. Que celui qui ne fait jamais semblant en société me jette la première pierre !

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François Lamé te dirait qu'on n'est déjà même pas authentiques avec nous-mêmes ^^'

(Je suis une petite aussi, j'ai juste quelques arguments d'autorité, mais ce n'est rien de plus : du marketing)

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Et je dirais que François Lamé a raison. Le déni est l'une des plus formidables formes d'inauthenticité dont on peut faire preuve envers nous-mêmes. ^^

(C'est bien les arguments d'autorité, c'est ce qui fait bouillir la marmite comme dirait ma grand-mère).

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Encore une édition remarquable.

C’est vrai qu’ils nous emmerdent ces termes anglicisés. Pareil pour le personal branding d’ailleurs. Personal = pathos / Branding = mytho pour vendre.

Y’a ptet un juste milieu les gars.

Mais comme tout le monde l’utilise, t’as pas le choix.

Je suis comme toi effaré par les demandes sempiternelles sur l’actionnable, l’accessible, le CLAIR. Parce que je ne sais pas si on remarque que tout le monde fait la même chose et surtout, que plus personne ne challenge qui que ce soit. Perso je suis en demande de difficultés, merci pour ça.

Quand à la partie sur le PB… En réalité la définition dont tu parles reste le galvaudage dont LK est coupable pour à peu près tout.

Un émoji, un avatar, un chapeau et une photo détourée. Roule !

On résume souvent tout ça à de grandes valeurs et de grands positionnements incontestables pour cacher l’amateurisme sous le tapis. Qui va aller critiquer le féminisme ou la résilience ?

Par contre, ça aide qui ??? Grand mystère.

Dans les faits, l’authenticité n’a rien à foutre là dans le cadre d’une auto-attribution car elle est plutôt la preuve d’un mauvais personal branding justement. Le bon doit renvoyer CE QUE TU VEUX AUX AUTRES. Eux te jugeront à partir d’une authenticité SÉLECTIVE.

Ou de mythos.

Avancer l’audace c’est pareil. D’où ça a un rapport avec une quelconque capacité ? D’où ça peut résumer une strat de com ? Je sais que le Gorille a lancé la hype, mais entendons-nous bien : C’EST D’LA MERDE. Et la partie émergée de l’iceberg ne dit pas exactement ce que dit celle immergée. Mais quand on se contente de prendre l’espace pour exister, ça fait la maille. Bref.

Tout ce qui est inhérent à une surenchère quelconque mixée à un survol de données bancales est à fuir. Les gens ne sont pas dans la quête de soi inhérente au PB, mais dans le surjeu voué à sauver un business mort né. Seulement, ça plait aux gens qui veulent croire que ça peut suffire.

T’arrives avec tes connaissances concrètes et moins vendeuses -> tu casses l’ambiance. Espèce de malveillante.

Ton exemple est parfait. Y’a tout sauf ce qui est maladroitement mis en avant. On veut s’inventer une vie, un mindset, des fausses épreuves pour aller cumuler du like. Mais ça reste de la pignole complète.

Et ça n’attire que du paumé n’ayant aucune espèce d’intention d’investir.

Ces gens ne font pas du personal branding, mais du Facebook 2006 qu’ils essayent de vendre comme une stratégie de com. 0 connaissance du processus, 0 intérêt tout court. Pour quoi foutre ? On me pompe en coms.

Ça donne du boulot à ceux qui cherchent à rentrer un peu dans le détail. Ceux qui en ont ras le cul de devoir redonner du sens à tout. Ceux qui n’oublient pas que le PB et/ou le storytelling sont des outils formidables, mais pas des mots qu’on balance au pif pour se rassurer d’une expertise inexistante.

En ça, Linkedin fait beaucoup de mal. Au même titre que les gens qui ne se lassent jamais de soutenir ces merdes.

Mais je ne suis pas bienveillant.

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J'adore ce que tu dis sur le fait que ce n'est pas à nous de nous attribuer ce genre de valeurs. Que nous devons rechercher à donner envie aux récepteurs de nous trouver "authentiques, humains, accessibles", etc. Avant toute chose !

Tu as parfaitement raison de relever que ça ne peut pas être légitime si on se l'attribut !

Et ce que tu dis à propos de Facebook est tout aussi juste : effectivement, les gens ne sont pas là pour vendre un produit ou un service, mais pour se valider. Pour se réparer narcissiquement de blessures anciennes. Et je pense que c'est une des raisons qui les poussent à raconter leurs épreuves. Pour entendre "Wow, t'es trop [insère ici un truc]" Une chose qu'ils n'ont - et de leur aveux ! pas entendu dans leur entourage. Si tu leur disais, là, ce que je viens de dire, ils nieraient. Parce que ça les gèrerait que ça ne soit qu'un jeu narcissique pour réparer leurs insécurités. Pourtant, ce sont eux qui évoquent ces "proches" qui ne croient pas en eux, qui cherchent à les arrêter, etc. Le problème, c'est que l'entrepreneuriat est devenu une gigantesque thérapie de groupe.

Je sais, rien qu'à l'intitulé de poste, les grands arcs narratifs de la vie d'une personne, bien souvent. Mention spéciale à toute la horde de sophrologue, coach de vie, psychanalystes transgénérationnels, etc.

En fait, c'est malheureux, parce qu'au fond, on veut tous s'en sortir, et c'est normal. Mais moi aussi j'en arrive à être fatiguée que ça soit la même histoire, tout le temps, avec les mêmes rebondissements fades. Dans les posts et dans les commentaires.

Mais bon, après, je mets mon énergie ailleurs maintenant. J'ai perdu trop de temps ya dix ans à expliquer méthodiquement que les gens étaient parfois très cons ^^'

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Très juste sur tous les points. La vie digitale est une thérapie pour réparer les névroses de la vraie.

Sauf que ce n’est PAS une thérapie… Et que toutes les injonctions autour de l’alignement, de l’être soi, de la vie sans contrainte et du dév perso bas de gamme ont brouillé les pistes autour du vrai sens des responsabilités de chacun quand il s’agit de s’exposer.

Je dois répéter h 24 que le personal branding est inhérent au dév perso MAIS avec une finalité marketing. On l’appelle aussi d’ailleurs le marketing de soi. Pour autant, ça ne demande pas juste d’écouter son cœur et d’être soi-même, non, mais un putain de discernement pour faire la part des choses et garder la tête froide en toute circonstance ET les idées claires.

Sans ça tu vas vivoter 6 mois avant de t’étaler.

Et, comme toi, j’arrive maintenant à anticiper les réactions de ces gens, leur déni et même leur profil psychologique. C’est assez inquiétant… Mais c’est aussi le signe d’un conformisme de masse qui vient annihiler les grands discours autour de l’unicité et du fait de s’assumer.

Dans les faits, les 3/4 ne sont que la représentation d’une standardisation orchestrée par le fonctionnement même des réseaux.

Comme toi, je me lasse de prêcher la « bonne parole ». Je crois que le mal est trop profond et qu’il se résume à une simple idée : avoir l’impression d’exister.

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Alors, c'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que cette histoire de conformisme à des schémas, Jung s'était penché dessus et avait développé ce qu'il appelait "la conscience collective" (c'est d'ailleurs suite à ça qu'il a proposé ses archétypes de personnalité). J'ai cru comprendre que ça avait été débunké par les scientifiques par la suite en psychologie, mais sans savoir précisément pourquoi, etc.

Pourtant, je suis convaincue que l'effet barnum est à l'oeuvre et que les gens adhèrent, puis adoptent un comportement quand on leur dit que c'est ce qui est attendu de leur part. Et je sais que ça a été démontré qu'un enfant finit par adopter le comportement décrit par ses parents et par en faire une réelle croyance et personnalité.

Malheureusement, je manque de savoir en la matière et ce n'est du coup que des suppositions. C'est d'ailleurs pour ça que j'envisage de plus en plus sérieusement de prendre des cours de psycho en distanciel, car j'en ai marre de ne pas savoir ce que la science en dit.

Mais je suis pratiquement certaine que Jung, d'une certaine manière, avait raison, à cause de ce que cet effet "golem". (Effet "golem" qui est d'ailleurs un biais cognitif reconnu).

Or, et c'est ça qui est intéressant dans le terme, c'est qu'un golem est une créature modelée et animée... par un tiers. Ce tiers peut être une personne, une société... Bref.

Le libre-arbitre est (selon moi) une réelle illusion. Et la quête (ou l'enquête comme dirait François Lamé) de soi, n'est peut-être rien d'autre qu'une (vaine ?) tentative de libération. Peut-être passons-nous en réalité notre temps non pas à devenir ce que nous sommes (pour reprendre Niestzche), mais plutôt à nous libérer de ce que nous croyons être...?

J'en sais rien. François répondrait très certainement bien mieux que moi à ce sujet...

C'est pour ça qu'il va falloir que je me sorte les doigts et que la petite fille qui déteste l'académie et les cours, va devoir sans doute s'y replonger pour apprendre.

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Merci, Camille, pour cette newsletter captivante et sans concession ! 🎭

Ton analyse du storytelling, en particulier sur la notion d’authenticité, est à la fois percutante et troublante. Je ne peux m’empêcher de me demander : si aucun récit n’est véritablement authentique parce qu’il est toujours filtré par un prisme narratif, comment fait-on alors pour différencier un storytelling sincère d’un storytelling manipulatoire ? 🤔

Autre point qui m’interpelle : tu démontes avec brio l’idée de "technique de storytelling" en insistant sur le fait que la structure narrative est immuable (début, milieu, fin). Pourtant, dans le monde du marketing, de la politique ou même du personal branding, certaines "recettes" semblent fonctionner mieux que d’autres. Peut-on alors parler de "patterns efficaces" plutôt que de techniques figées ?

Enfin, ton analyse du post LinkedIn pseudo-authentique m’a fait sourire. Il y a une ironie fascinante dans le fait que le storytelling le plus efficace est souvent celui qui se prétend "brut" et "naturel". Mais alors, comment un individu ou une marque peut-il construire un récit puissant tout en évitant le piège du storytelling surjoué ? Existe-t-il une zone grise entre le besoin de convaincre et le respect de l’intelligence de son audience ?

Encore merci pour cette réflexion stimulante !

Curieux d’avoir ton avis sur ces points. 🚀

Pierre

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Merci à toi pour ce commentaire hyper dense ! Je vais essayer d'apporter des éléments de réponse :

1) Un storytelling est, selon moi par définition, manipulatoire. Reste à savoir à quel point c'est poussé et conscient. Déjà, le storytelling (ou récit) que l'on se fait des choses et de nous-mêmes est une forme de manipulation passive. Nous cherchons à connecter sans cesse. A nous faire comprendre, à nous faire aimer. C'est naturel, c'est l'instinct grégaire. J'ignore encore le pourquoi psychologique, sociologique et anthropologique derrière (et François Lamé y répondrait bien mieux que moi de par sa formation), mais c'est quelque chose que je pressens depuis longtemps et que j'observe toujours plus.

Alors, pour le différencier... Difficile à dire, surtout si on accepte l'idée que les premiers abusés sont les émetteurs, finalement. C'est en gardant en tête ces possibilités de biais narratifs qu'on s'interroge et doutons en permanence, pour s'approcher (et je dis bien s'approcher) de la vérité ou du moins, de la possibilité de garder notre liberté face au récit.

De fait... Il faut rester vigilant. S'affûter. Accepter que c'est une quête perpétuelle et épuisante. Ne jamais rendre les armes face au récit.

2) Effectivement, il y a des patterns efficaces, car nous sommes acculturés à ces derniers. Et parce que notre cerveau aime ce qui est familier (il y a pas mal d'éléments que j'ai chiné ici ou là dans mes débuts d'exploration sur la psychologie humaine), il va adhérer plus facilement à ce qu'il connaît. En outre, il n'y a pas 36 récits. J'en suis absolument convaincue. Jung avait d'ailleurs proposé une sorte d'inconscience collective à cause de cela. Je n'ai pas encore exploré la réalité scientifique derrière, mais bien que je sache que cela a été retoqué, mon instinct et ce que je perçois dans mes explorations me laissent à penser qu'il n'a pas totalement tort. Nous sommes des animaux qui produisons du récit pour répondre à notre quête de sens. Et notre quête de sens n'a jamais réellement changé. Cela me semble logique que nos formes narratives soient assez similaires à celles de l'Antiquité. Mais je manque cruellement de ressources scientifiques pour étayer mes suppositions.

Je ne peux que dire que certaines sont plus efficaces... sur les bonnes personnes, au bon moment, parce qu'elles entrent alors en résonance parfaite à cet instant T. C'est un peu ce que je tente d'exprimer dans mon livre, il y a 3 ans, quand je parle de narratif temporel. Les récits émergent (ou refont surface, à l'instar du mythe arthurien, par exemple), lorsque leur enseignement est nécessaire pour les enfants en quête de sens que nous sommes. Continuellement.

3) Cette question est la plus difficile et... j'invoquerai Machiavel et ses travaux en la matière. C'est une question de choix. Nicolas Machiavel exprime parfaitement, et avec beaucoup de cynisme, la danse d'équilibriste que représente le pouvoir (et la communication EST un pouvoir) et son exercice. Il existe une zone grise, et elle n'est pas morale, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Mais elle est, selon moi, existentielle : quel pouvoir je recherche ? Ma quête de sens requiert-elle de broyer (celle des) autres ?

Les Inconnus disaient dans un sketch sur le marketing qu'il "ne faut pas prendre les gens pour des cons, mais ne pas oublier qu'ils le sont".

J'aimerais prétendre le contraire, mais je crois qu'ils ont raison.

Après, on peut faire le choix de vouloir proposer autre chose, mais ça s'accompagne de renoncement (comme tout choix). Et cela, on le fait parce que notre propre quête de sens ne requiert pas nécessairement ce pouvoir sur les autres.

Enfin, c'est ma proposition actuelle. Qui est intimement liée à ce que je suis et ce qu'est ma quête de sens actuellement.

Merci à toi !

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Merci ! Beau recadrage. 👍🏼

J'avoue que ça me fait réfléchir ce débat autour de l'authenticité... parce que quand je publie (ou que ce soit), j'ai quand même l'impression de me livrer. Se pose souvent la question de l'autocensure (jusqu'où je m'autorise à aller devant mes abonnés, mon réseau pro...). Quand je suis la plus stressée à l'idée de publier c'est parce que je partage quelque chose de personnel, qui m'engage, qui m'expose au regard et au jugement, et donc... que je trouve authentique.

Devrait-on alors plutôt parler de sincérité comme évoqué dans la newsletter ? Ou de vulnérabilité ? (j'aime bien aussi ce concept)

Evidemment qu'il y a de la mise en scène, mais je crois quand même à la vérité - même si ça passe par le filtre de mon ressenti et de mon regard.

Et puis aussi, on me dit souvent qu'on apprécie mes posts parce qu'ils sont "authentiques", qu'on apprécie mes présentations parce qu'elles sont "vraies". Alors je crois que ça me remet directement en cause quand on dit que l'authenticité, ça n'existe pas. Parce que je le prends aussi comme une valeur personnelle. Qui suis-je ? 😂

Ce que les gens apprécient, c'est de pouvoir s'identifier, c'est d'être face à du vécu pas tout beau-tout lisse. Et c'est ce qu'ils appellent "authentiques" ?

Voilà, ça faisait longtemps que c'était dans ma tête et je suis contente d'avoir pu poser ça par écrit quelque part.

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"Ce que les gens apprécient, c'est de pouvoir s'identifier, c'est d'être face à du vécu pas tout beau-tout lisse. Et c'est ce qu'ils appellent "authentiques" ? " Oui, tout à fait ! La connivence se crée par beaucoup de leviers (l'humour, le témoignage, etc.), mais ils ont tous en commun de faire appel à un référentiel commun. La culture, une expérience de vie, etc.

C'est tout à fait normal que ça marche, surtout à une ère qui fonctionne autant à l'émotion (bien que ça soit un trait naturel chez l'Humain, ne l'oublions pas).

La seule chose que je recommande à mes clients est : ce partage personnel est-il pertinent pour l'objectif de marque ? Pertinent et en accord avec la marque ? Dans quel but est-il fait ?

C'est une autre façon de dire "Nous sommes sur LinkedIn, pas sur Facebook !". Bien entendu, parler de l'allaitement au travail (ou de la place de la femme au travail) a sa place sur LinkedIn, mais ça fait surtout sens quand on est une marque qui incarne déjà ces luttes. Et toutes les marques ne l'incarnent pas ou non pas à l'incarner.

Je crois qu'on peut humaniser une marque (personnelle ou non), sans version dans le blogging entrepreneurial. Il y a une frontière très mince entre pro et perso qui s'effrite à mesure que les notifications envahissent la chambre à coucher et les WCs, mais cela ne veut pas signifier que c'est pertinent.

Quand je vois des profils qui partagent avant tout sur leur genre, ethnie, sexualité, combats que sur leur business, je retiens que la personne a ces convictions... mais j'oublie ce qu'elle vend.

Et donc, je n'achète pas. Je peux adhérer à son propos sociétal, la trouver sympathique, certains pourront la trouver inspirante ; mais acheter quand on ne sait plus ce que fait la personne... comment ? Pourquoi ?

Ce sont ces questions que beaucoup ont l'air d'oublier.

Merci beaucoup pour ta réflexion qui m'a permis d'y consacrer un nouveau temps sur un aspect plus précis !

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Merci !

C'est vrai que pour ma part c'est surtout en termes de "personal branding" donc les conséquences sont moindres.

Quand on s'exprime au nom d'une entreprise, et je le fais aussi pour mes clients, il y a toujours la question de la pertinence. J'espère que ce mot ne deviendra pas aussi galvaudé que "authentique" ! 😄

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Sympa ce petit bréviaire qui va à l'encontre de tout ce qu'on nous vend en personal branding ou marketing de contenu sur LinkedIn 🤡

Pas grand-chose à dire sur cette édition, raccord sur l'ensemble, j'en ai déjà parlé ailleurs d'façon, à part merci de démolir cette croyance qu'un bon storytelling repose sur "être soi-même" (alors que ça repose surtout sur une maîtrise des attentes, des perceptions et des biais de son audience mais ceci est une autre histoire hihihi).

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Oui, il y a fort à parier que je n'allais pas convaincre les rares déjà convaincus qui commentent. Mais merci de continuer de commenter, ça envoie de la force :D

A la base, je voulais être très sérieuse uniquement, et, finalement, j'ai mixé un peu les deux. Sans éviter l'écueil du : oui, si tu ne lis pas réellement le fond, tu vas encore une fois pas capter le spirit et les leçons à retenir.

Mais j'ai un excellent lectorat et je n'aime pas penser que les gens sont cons.

(Me rappelle un sketch des inconnus, tiens.)

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